Après les ondes ce serait la lumière qui serait dangereuse pour la santé. Mais pas n'importe laquelle, celle provenant des ampoules basse consommation qui émettraient un rayonnement électro-magnétique trop important.
Les lampes basse consommation ont fait l'objet d'une étude fin 2007 par le CRIIREM, Centre de recherche et d'information indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques. Cette étude met en évidence un rayonnement trop important à moins d'un mètre, c'est pourquoi le CRIIREM déconseille l'usage de ces ampoules à moins d'un mètre d'un individu et, plus particulièrement pour une lampe de chevet ou de bureau.
Mais, cette étude déclenche à nouveau des polémiques, notamment avec l'Ademe, qui conteste les méthodes de mesure. Le CRIIREM réalise des mesures sur les rayonnements électromagnétiques. On se souvient des mesures sur les antennes de téléphonie mobile à Strasbourg par ce laboratoire à la demande de l'association Robin des Toits.
Mais la fronde contre les ampoules ne s'arrête pas là. Elles sont certes, moins gourmande en énergie mais plus polluante. En effet, "la présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube fait de ces lampes un déchet dangereux sur le plan écologique nécessitant une élimination particulière. L'Agence de protection environnementale des États-Unis, estime que 800 millions de lampes fluorescentes sont jetées chaque année, provoquant ainsi la contamination au mercure de 81 000 km2 d'eau."
Doit on sacrifier définitivement les ampoules traditionnelles ? Verra-t-on un grenelle des ampoules ?
En publiant cet article "Le consommateur d'Alsace" voudrait surement que toute la lumière soit faite.